Une délocalisation à l’Orient ? C’est non !

TOURNAI – Alors que le rideau vient à peine de se baisser sur ce « Tournai-les-bains » de tous les records, les organisateurs comptent rapidement se pencher sur la préparation de la prochaine édition.

 

«On rempilerait bien pour la même formule mais avec les aménagements projetés au pont des Trous, on ne sait pas trop sur quel pied danser. Nous allons néanmoins déjà regarder pour rentrer une demande assez rapide auprès des autorités», assure Marjorie Bonnet. Quoi qu’il en soit, il ne sera en aucun cas question d’une délocalisation à la carrière de l’Orient, que d’aucuns se sont plu à évoquer. «Nous devons rester en ville pour ne pas passer à côté de l’objectif prioritaire de cette plage. Je comprends les nuisances sonores avancées mais Tournai ne doit pas s’apparenter non plus à une cité-dortoir. De plus, on entend pouvoir offrir un petit bout de plage aux vacanciers et à ceux qui n’ont pas les moyens de partir, le tout sans qu’il soit nécessaire de prendre sa voiture».

Si elle peut se targuer d’avoir participé très activement à la grande réussite populaire de cette manifestation estivale, l’équipe composée d’une petite cinquantaine de bénévoles, dont 25 sont issus de l’ASBL Carnaval de Tournai, ne se reposera pas pour autant sur ses lauriers. « Il y a toujours des choses à peaufiner dans une organisation», atteste notre interlocutrice.

Elle fait notamment référence à l’extension envisagée du bar ou à la signalétique interne à la plage et qui mériterait de gagner en visibilité selon ses dires. Par ailleurs, le nouvel emplacement offre, certes, une meilleure sécurité au site, dont l’accès ne se fait désormais plus en front à rue, mais tout n’est pas parfait, en convient Marjorie.

Cela vaut pour une grande partie des automobilistes qui se stationnent au quai Dumon et rejoignent à pied l’entrée de «Tournai-les-bains», sans même traverser afin de prendre le trottoir d’en face. «Pour des questions de facilité sans doute, les gens ont pris l’option de longer nos infrastructures en investissant une partie de la route. Il faudrait que la Ville prenne ses responsabilités à ce niveau en aménageant, pourquoi pas, un passage pour piétons provisoire à hauteur de notre zone d’accès ».

 

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  • Pierre-Laurent CUVELIER

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